La coiffe « ar c’hoet » : deux mentonnières forment deux boucles de chaque côté de la tête. La coiffe est en tulle ou en gaze. Elle est constituée d’un fond » an deon » et de deux ailes » ar tronsou » qui sont : carrées à Châteaulin, rondes et peu redressées à Pleyben, rondes et redressées à Brasparts, tombantes à Lotey, plaquées sur le fond à Daoulas. La pose de la coiffe nécessite une coiffure élaborée par un ruban de lainage noir » ar ro rojerez « .
La cocarde « ar eokardenn » : pour les cérémonies, la coiffe est entourée d’une cocarde ornée de fleurs ou de plumes.
Le col « ar c’hollier » : il est ornement et était jadis retenu par une épingle d’or ou d’argent. Il est bordé de dentelle les jours de fête.
La camisole « ar justinenn » : la paysanne porte une veste très ajustée en mérinos ou en cachemire noir brillant qu’elle laçait sur le devant. Les manches larges sont plus ou moins recouvertes de velours noir coloré selon la richesse de la personne. Des perles noires pouvaient venir border ce velours.
Le croisé « ar c’hroased » : cette pièce cache l’échancrure de la camisole. Il est en mérinos et en velours noir à reflets colorés. Les jours de fête, le velours est remplacé par du satin, des fleurs et des plumes. Il en existe en velours noir, bordé de perles noires.
La jupe « ar vrozh » : l’ample jupe est faite du même tissu que la camisole. Elle est bordée de velours et parfois de perles noires les jours de fête.
Le tablier « ar Davanjer » : pour le dimanche, il est en satin ou en soie, tantôt jaune ou vert, le plus souvent bleu ou mauve et garni de dentelles. Pour les cérémonies, le tablier de soie ou de satin s’agrémente de dentelle crème ou noire, bordée de nœuds, de ruban ou de motifs de passementerie. Il en existe en velours.